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Passoires thermiques : découvrez le phénomène qui les rend si attractives sur le marché !

À l’opposé des idées préconçues, les habitations classées F et G, souvent désignées comme des passoires thermiques, trouvent un écho favorable auprès des acheteurs. Une étude réalisée par Casavo, une entreprise innovante dans le domaine de l’immobilier, indique que ces logements se vendent mieux que prévu en 2024. En examinant 1 052 transactions immobilières, cette recherche met en lumière des tendances inattendues : des taux de conversion élevés, des délais de vente compétitifs et un intérêt particulier des investisseurs pour ces biens à rénover. Qu’est-ce qui explique ce succès inattendu malgré les nouvelles normes énergétiques ? Quels éléments déterminent leur attrait ? Décryptage.

Les DPE D et E : Leaders du marché immobilier en 2024

Selon l’analyse de Casavo, les logements affichant un classement D et E dominent le marché immobilier français cette année. Ces biens représentent 69,3 % des transactions réalisées sur la plateforme, soulignant leur rôle essentiel dans le dynamisme du marché.


Ces chiffres témoignent d’une forte demande pour les logements classés D et E. Mais qu’est-ce qui explique leur popularité sur le marché ?

Rapport optimal entre prix abordable et performance énergétique

Un des principaux moteurs du succès des logements classés D et E réside dans le juste équilibre entre coût et performance énergétique.

  • Des tarifs attractifs. Ces biens sont généralement moins chers que ceux des catégories A, B ou C, offrant ainsi un accès facilité aux acheteurs.
  • Une performance énergétique satisfaisante. Contrairement aux classes F et G, ces logements sont considérés comme acceptables, permettant aux acquéreurs de contourner certaines obligations réglementaires en matière de location.
  • Des coûts de rénovation abordables. Ces logements, contrairement aux F et G, nécessitent souvent des travaux moins lourds, tels que l’isolation des combles ou le remplacement des fenêtres.

“Les classes D et E constituent le socle du marché immobilier en France. Elles offrent des opportunités d’accession à la propriété sans trop de contraintes de rénovation.” – Thibaut Serre, Directeur Général de Casavo.

Un stock important de logements sur le marché

Les logements classés D et E sont également les plus représentés sur le marché. Cette situation s’explique par divers facteurs. En France, de nombreuses constructions antérieures à 2000 ne répondent pas aux normes énergétiques les plus strictes, entraînant un classement majoritaire en D ou E. Les vendeurs, anticipant un durcissement des réglementations, préfèrent céder ces biens avant qu’ils ne deviennent moins attrayants.

Ainsi, la grande présence de logements D et E renforce leur attrait. Ils répondent à la demande d’un large éventail d’acheteurs, de Lyon par exemple, où ils représentent 71 % des mandats enregistrés, attestant ainsi de leur importance dans les grandes métropoles.

“Les logements D et E intéressent aussi bien les familles que les investisseurs, en raison de leur rapport qualité-prix, particulièrement recherché dans les zones urbaines.”

Passoires thermiques : un engouement inattendu

Des taux de conversion supérieurs à la moyenne

À la surprise générale, les logements classés F et G connaissent également un certain succès. En effet, leur taux de conversion dépasse celui des catégories intermédiaires.

Des taux de conversion supérieurs à la moyenne - passoires thermiques
Loin d’être invendables, ces passoires thermiques attirent :

  • Les investisseurs, anticipant une plus-value après rénovations.
  • Les acheteurs avertis, prêts à s’engager dans des travaux pour acquérir un bien à prix réduit.
  • Les opportunistes, séduits par la compétitivité des prix.

L’attrait facilité par les incitations financières

Un facteur clé du succès des logements classés F et G est la disponibilité d’aides financières pour la rénovation énergétique. En 2024, nous comptons plusieurs dispositifs tels que :

  • MaPrimeRénov’ : contribution pour réaliser des travaux d’amélioration énergétique (isolation, systèmes de chauffage performant, etc.).
  • Éco-prêt à taux zéro : possibilité d’emprunter jusqu’à 50 000 € sans intérêt pour financer des travaux de rénovation.
  • Aides des collectivités locales : certaines municipalités offrent des subventions pour encourager la rénovation des logements énergivores.

Selon Thibaut Serre, directeur général de Casavo, ces logements restent attractifs grâce aux opportunités financières qu’ils offrent : “Les performances surprenantes des logements classés F et G montrent qu’il existe une véritable demande, souvent motivée par des offres tarifaires ou des projets de rénovation.”

Délais de vente : les logements énergivores, pas toujours désavantagés !

Un constat majeur de l’étude réalisée par Casavo est que les délais de vente des logements varient considérablement en fonction de leur classement énergétique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les passoires thermiques (classes F et G) ne sont pas systématiquement les plus longues à se vendre. Ce constat témoigne d’avantages que ces biens continuent d’offrir malgré les contraintes énergétiques.

Délais de vente variables mais compétitifs pour les passoires thermiques

Une politique de prix attractifs qui favorise les ventes

La première explication des délais de vente compétitifs pour les logements énergivores est leur prix attractif. En effet, les logements classés F et G se vendent souvent à 15 à 20 % moins cher que les biens d’un meilleur classification. Cela attire un profil d’acheteurs, particulièrement ceux planifiant des rénovations ou souhaitant investir à moindre coût.

“Les passoires thermiques se vendent plus rapidement que prévu en raison de leur prix attractif, qui compense les dépenses futures de rénovation.”

Opportunités de localisation favorables

Un autre facteur influençant les délais de vente est l’emplacement géographique. Dans certaines zones, même si ces passoires thermiques nécessitent des travaux, leur situation dans des secteurs recherchés attire des acheteurs à la recherche de bonnes affaires. L’étude de Casavo indique que dans des villes comme Paris, les logements classés G affichent un taux de conversion record de 45 %, en grande partie grâce à leur emplacement privilégié.

Passoires thermiques : des disparités de vente régionales à considérer

Les analyses menées par Casavo révèlent des écarts notables selon les régions.

Disparités régionales dans la vente des passoires thermiques
Disparités régionales dans la vente des passoires thermiques

Analyse des tendances régionales en matière de logements énergivores

  • Paris et l’Île-de-France. La rareté des biens et la forte demande favorisent même les logements peu performants.
  • Lyon et Nantes. Ces villes affichent une nette préférence pour les logements bien classés en raison de politiques incitatives et d’une sensibilisation accrue à l’environnement.
  • Aix-Marseille et Nice-Antibes. Ici, les logements F et G conservent une forte attractivité grâce à des prix compétitifs et un climat clément, diminuant les préoccupations liées à la performance thermique.

Des disparités régionales marquées dans le secteur immobilier

Remarques:

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